Sur la route de Chlifa

En début d’année, pour nous familiariser avec le Liban nous avons lu le roman de Michèle Marineau « sur la route de Chlifa »

 

Puis nous avons transcrit l’histoire centrale en feuilleton radiophonique.Le plus difficile  pour chacun a sans doute été de lire son texte à haute voix et d’apprivoiser le micro.

Ensuite Alain Devalpo, notre envoyé spécial au Liban de l’association Globe Reporters nous a envoyé des photos illustrant cette belle histoire.

Pour visualiser le montage final mêlant nos voix aux photos, regardez la vidéo, et partez en voyage !

l’art de la comédie

Notre deuxième spectacle dans le cadre du parcours découverte au théâtre de Sénart était l’art de la Comédie d’Eduardo de Filippo mis en scène par Patrick Pineau.

Le début est un peu longuet, je ne comprenais pas trop. Mais par la suite on rentre vraiment dans la pièce et j’ai compris le sens. J’ai beaucoup aimé. Tout était jeu ou vrai ? Je ne sais pas. C’est à moi de faire ma propre fin. J’aime beaucoup.
Nolwenn

photo Philippe Delacroix

Il y avait beaucoup de sous-entendus et les choses étaient implicitement dites. Cela m’a un peu déboussolée pendant la première demi-heure, mais une fois les repères pris, la pièce est tout à fait compréhensible.

Après la pièce, mes idées étaient confuses et j’ai eu du mal à les rassembler. Quelques détails m’ont un peu perturbée: le fait que certains personnages fassent le tour de la scène pour faire comme s’il y avait un mur, alors que d’autres la traversaient. Mais aussi le fait que le dénouement final n’ait pas été clairement énoncé: qui était en fait l’acteur? Qui jouait la comédie?
Gina

J’ai bien aimé le fait que chaque personnage raconte son histoire au préfet, même si les histoires sont tristes voire horribles. Seul le jeu des personnages rend les scènes un peu comiques. Comme par exemple quand le curé balance des marrons partout dans le bureau du préfet. Même nous, spectateurs, on se prend au jeu et on essaye de découvrir lequel de ces personnages joue un rôle et lequel dit vrai. J’ai beaucoup aimé la fin car c’est une fin ouverte où chacun peut se faire sa propre fin. On ne s’attend pas à ce que la pièce se termine comme ça, d’un coup.
Margot

Pour visionner un extrait du spectacle à partir du site de Sénart c’est ici

Nous avons visité le nouveau théâtre de Sénart

Accueil de notre classe dans le grand hall

…. et voici nos impressions:

« J’ai trouvé l’architecture extérieure du bâtiment très moderne. Les couleurs ne sont pas extravagantes (du gris et des touches de noir). Mais ce n’est pas pour autant que le théâtre ne se fait pas remarquer, avec sa forme monolithique et son point culminant de 29 mètres, le théâtre de Sénart s’impose dans le paysage. »
Alexis

« A l’entrée, la décoration est épurée. Malgré l’utilisation de couleurs froides, l’ambiance est chaleureuse. On trouve dans le hall plusieurs petits canapés bleus, d’autres jaunes. Les grandes baies vitrées offrent beaucoup de luminosité. Le hall est très spacieux, le visiteur est donc immédiatement à l’aise. »
Marie

« Ce théâtre n’a pas encore vécu puisqu’il est neuf. Au théâtre du Châtelet où j’ai fait mon stage de troisième, les peintures s’effritent, le parquet gondole, les escaliers craquent, les multitudes de croix sur le plateau servent de repère pour les artistes et ne s’effacent plus…Tout ceci constitue l’âme d’un théâtre, celui de Sénart aura tout ça, un jour, je l’espère. »
Emma

 

Côté coulisses : l’entrée sur la scène

La poésie d’ALIS

Cecile Morelle et Pierre Fourny ont commencé leur intervention en nous présentant leur compagnie (ALIS) ainsi que le but de leur venue et le fonctionnement du Typomatic : mystérieuse machine permettant de fabriquer les typotickets. Ces derniers permettent de visualiser deux moitiés de mot… pour créer un nouveau mot: c’est le principe de la poésie à 2 mi-mots.

Pour plus d’information sur la compagnie, cliquez sur le lien suivant : ALIS
Ensuite, deux groupes se sont formés : le premier groupe était sous la direction de Cécile Morelle et s’est servi du typomatic. Le deuxième groupe, avec Pierrer Fourny, a utilisé le site internet de la compagnie (www.i_trace.fr/separation). Chaque élève avait pour but de créer deux typotickets:l’un avec son prénom, et l’autre avec un mot de son choix en rapport avec l’Art.

Au bout de deux heures, tous les typotickets ont été imprimés.
Les élèves ont pris plaisir à les fabriquer, et ont pu les ramener chez eux.

Rencontre avec un journaliste

Aujourd’hui, nous avons accueilli dans notre classe Alain Devalpo, un journaliste professionnel avec qui nous allons travailler pendant plusieurs semaines. Il va nous aider à réaliser notre projet « globe reporter ».

Alain Devalpo

Il était très souriant, nous attendions sa venue depuis quelques semaines. Nous lui avons posé plusieurs questions en rapport avec son métier de journaliste. Il nous a répondu sans problème. Nous étions très attentifs à ses paroles.

Nous découvrons le métier de journaliste

Nous avons ensuite parlé du projet. Il s’apprête à partir au Liban pendant six semaines. Elodie, secrétaire de rédaction, l’aidera durant cette expédition. Nous pourrons correspondre avec lui tout au long de l’enquête grâce à un site internet. Nous pourrons lui soumettre les questions que nous voudrons qu’il pose à de « bonnes personnes ressources »sur place.
Avant qu’il ne parte, nous lui avons présenté les thèmes sur lesquels nous avons commencé à travailler. Il a écouté chacun des groupes et nous a donné des indications pour pouvoir approfondir notre enquête et rendre un travail convenable.

Adrien

Nous aussi, nous nous essayons au journalisme et Maéva a écrit et mis en page l’article suivant :

Political Mother

Mardi soir, dans un rythme endiablé et plein d’énergie se déroulait Political Mother, une œuvre de Hofesh Shechter compositeur et danseur britannique. Cette danse contemporaine a rempli la salle du théâtre de Sénart. Elle allie danse , musiques (morceaux de rock entrecoupés de mélodies orientales, de reprises classiques connues telles Giuseppe Verdi ou Jean-Sébastien Bach) et même quelquefois jeux d’acteurs. C’est ce mélange qui a entraîné les spectateurs durant un peu plus d’une heure et qui leur a fait passer une soirée a la fois rythmée, très mouvementée, émouvante mais parfois un peu bruyante.

la scène du nouveau théâtre de Sénart

 

Cette pièce dénonce les tyrans, dictateurs qui gouvernent leur pays d’une main de fer. Le tyran ou dictateur est représenté comme étant un chanteur de groupe de rock tandis que la musique symbolise les idées qu’il impose. On le voit tout au long de la représentation crier des ordres incompréhensibles au peuple. Les musiciens représentent eux, l’armée à la disposition du dictateur. Tout au long de la représentation ils sont sans expression, comme s’ils avaient subi un lavage de cerveau. Le peuple, lui, est représenté par les danseurs qui sont forcés de suivre rythme de la musique. Nous voyons tout au long de la pièce les souffrances et les difficultés qu’il endure.

Tout au long de la représentation Hofesh Shechter nous fait réfléchir à ce qui se passe dans les pays sous la direction d’un dictateur tout en nous divertissant et sans être lassant une seule seconde.

Cliquez ici pour voir un extrait du spectacle sur le site de la scène nationale de Sénart.

Présentation du théâtre de Sénart au lycée.

Julie Cabrespines du service relations publiques du théâtre de Sénart (77) nous a présenté ce tout nouveau lieu sous toutes ses coutures.

Julie Cabrespines

Elle nous a décrit la structure : on y trouve trois salles. Une grande salle pouvant accueillir jusqu’à 843 personnes en disposition frontale, puis une plus petite salle appelée « black box » d’une capacité de 300 spectateurs en disposition frontale ou 500 personnes en bi frontale. Dans cette salle, les spectateurs peuvent être debout et à ce moment-là, 1250 personnes peuvent entrer. La troisième et dernière salle est surnommée la salle « René Gonzales » et elle peut accueillir au maximum 50 personnes.

l’arrivée public dans la grande salle

Ensuite, elle nous a expliqué l’histoire du théâtre ainsi que ses enjeux.
Le théâtre a été pensé il y a onze ans. C’était un choix de l’État que de faire ce théâtre car les deux anciens lieux : la coupole à Combs la ville et la rotonde à Moissy Cramayel devenaient obsolètes et ne pouvaient pas accueillir tous les types de spectacles, comme des opéras, par manque de matériel ce qui obligeait la population des alentours à aller à Paris pour se divertir. Le coût du théâtre a été de 42 000 000 euros.

Julie nous dit ensuite « Nous sommes une scène nationale ». Puis elle nous explique ce terme : C’est un label donné par le ministère de la culture mais avant de recevoir ce label, il faut participer à la diffusion de la culture en France. Mission que le théâtre de Sénart a bel et bien remplie.

Aujourd’hui, le théâtre de Sénart affiche un programme pluridisciplinaire, c’est-à-dire qu’il y en a pour tous les goûts.

Cliquez ici pour visiter le site internet de la scène nationale de Sénart.

Minuit 6 heures : Des musiciens à notre rencontre

Jeudi 3 décembre, le groupe Minuit 6 heures est venu au lycée pour nous présenter leur projet : nous allons écrire une chanson ensemble qu’ils interpréteront plus tard sur scène.

Le groupe Minuit 6 heures interprétant une de leur chanson. De gauche à droite Lamine (chanteur), John (guitariste), Ken (batteur) et Ritthy (bassiste)

Après une petite introduction musicale, un vrai échange a commencé entre les élèves et le groupe. Des questions ont été posées comme « pourquoi avoir choisi comme nom de scène Minuit 6 heures ? » ou encore « quand le groupe s’est-il formé ? »Ainsi ils ont pu nous expliquer leur histoire :
Le groupe s’est formé en 2004, près de la salle de concert les 18 marches à Moissy-Cramayel. Leurs influences musicales sont la musique française avec des artistes comme Jacques Brel. Pour finir, ils nous ont expliqué, que leur chanson Ring a Ling était celle qui marchait le plus. Cette chanson parle d’amour, elle raconte l’histoire d’un homme qui a fini sa journée de travail, et il veut à tout prix rentrer chez lui retrouver sa belle, mais le monde se met contre lui à cet instant. Ils nous ont donc demandé comment nous comprenions cette chanson, et il y a eu de nouveaux échanges passionnants et constructifs.

le groupe échange avec la classe

Pour finir, ensemble, les élèves et le groupe ont fait un débriefing sur « qu’est-ce que l’amour ? » et « comment sait-on qu’on est amoureux ? » Il y eu des réponses intéressantes comme « on a des papillons dans le ventre » ou « l’amour, c’est faire des bisous »…
La prochaine séance aura pour but de commencer à écrire le début de la prochaine chanson… sur le thème de l’amour. Nous avons hâte d’y être !

Laure B.

Cliquez ici pour aller sur la page Facebook de Minuit 6 heures.

2015 – 2016: C’est reparti!

Bonjour à tous !

Cette année, la classe PEM va partir pour une grande aventure : c’est le Liban qui nous attend, parce que, en plus du CLEMI de l’académie de Créteil, nous avons un nouveau partenaire : l’association Le retour de Zalumée, qui nous propose le projet Globe reporters.

En quoi cela consiste ? C’est très simple : Alain Devalpo, journaliste, sera notre envoyé spécial ; il va partir au Liban, avec dans sa poche les questions que les élèves désirent qu’il pose aux habitants. La classe se transforme alors en salle de rédaction : nous suivons les pérégrinations d’Alain Devalpo dans le pays, nous récupérons les sons et images qu’il nous envoie, et après, au travail : les élèves n’auront plus qu’à construire leur reportage comme des pros !

Première étape : mais au fait, c’est quoi le Liban ??? Les élèves réalisent une exposition sur ce petit pays tout au bout de la Méditerranée. Au programme : lecture de textes choisis, tris des informations, résumés, élaboration des textes et des illustrations des affiches, réalisation d’audioguides…

Puis, une fois tout le travail terminé, on monte l’expo

et c’est parti pour une visite guidée

qui se terminera par un quizz sur les ordinateurs…. Le Liban n’a (presque !) plus de secrets pour les élèves….

And the winner is……

Enfin dans vos salles (climatisées!!): pour se rappeler les bons moments, et ne pas oublier les plus difficiles qui nous aident à grandir, voici le récit en images de notre dernière sortie de l’année: la remise du prix de l’engagement, à la maison de Radio France, le 22 mai 2015… cette fois-ci c’est tout le lycée que le CLEMI de l’académie de Créteil a voulu récompenser, pour nos productions suite aux attentats de janvier 2015 (que vous trouverez sur ce blog).

Alors bon film, et à l’année prochaine, pour un nouveau projet, de nouveaux élèves, mais en revanche toujours les mêmes aux manettes!!!

Très bon été à tous!

L’équipe de la classe média